Comme les lecteurs réguliers de ce blog le savent, je suis né en Picardie, et l’ensemble de ma vie s’est déroulé dans cette région que j’aime, ou j’y ai fondé ma famille et où j’exerce son métier. Depuis ma plus tendre jeunesse, j’ai pu, à travers le cyclisme et de nombreuses pérégrinations, explorer et découvrir en large et en travers la Picardie et les régions qui la jouxtent. Autant vous dire que j’avais la sensation de connaitre la Picardie comme ma poche et sous tous les angles. Ce dont je me vantais au passage régulièrement lors des repas de famille. Mais il faut reconnaître que je me trompais dans les grandes largeurs, et que la terre picarde, mais surtout son ciel, me réserve encore moult surprises. C’est à l’issue d’un baptême en parachute que m’a offert ma charmante épouse que ce constat s’est imposé à moi, en vivant dans le même temps une expérience intense et magique, que j’espère renouveler dès que possible !
Une expérience mémorable qui m’a fait redécouvrir ma région natale.
Bien entendu, avant de réaliser mon premier saut en parachute en picardie, j’avais déjà vu des centaines de vues aériennes de la région, la profusion de drones ayant entrainé une éclosion de clichés depuis quelques années. Vous me voyez surement venir, mais je vais quand même l’écrire noir sur blanc : les photos, même les plus réalistes, ne restitueront jamais la vraie beauté des choses. Lorsque l’on a quitté le plancher des vaches pour s’envoler vers le ciel, je me suis retrouvé comme un enfant, émerveillé de voir les éléments du paysage rétrécir à vue d’œil derrière le hublot de l’avion.
Des souvenirs plein la tête et un maximum de sensations fortes.
N’étant pas d’un naturel craintif, et surtout pleinement confiant envers les instructeurs, leur expérience et leur savoir-faire, je ne nourrissais que peu d’appréhension avant de pénétrer dans l’avion qui allait nous mener sur les pas d’Icare. Et si cela avait été le cas, nul doute que les instructions et le briefing qui est dispensé aux parachutistes en herbe qui s’apprêtent à s’élancer dans le vide aurait fini de me rassurer.
Pour autant, dès lors que la porte de notre monture céleste s’est ouvert avant le saut, noradrénaline a commencé à irriguer mes veines., et l’excitation, a atteint son paroxysme alors qu’en compagnie de mon instructeur (très sympa au passage), nous avons laissé notre destin entre les mains de la gravité.
Première phase, la chute libre, dont il est d’officielle de décrire les sensations, à part la sensation de voler littéralement dans le ciel. Vient ensuite le moment où la toile du parachute est libérée pour se déployer, qui nous donne l’impression de remonter dans le ciel, et à l’issue de laquelle le lent vol plane qui nous ramène au sol est l’occasion d’admirer les paysages et l’architecture de notre si belle région. Cerise sur le gâteau, après avoir terminé mon saut en parachute en Picardie, j’ai pu repartir avec une vidéo souvenir capturée par des go pros, que j’ai pu montrer à mes collègues envieux et à mes enfants admiratifs de la bravoure de leur superpapa.